Paris, années 1950. Nestor Burma vient de terminer une mission de protection d'une starlette de cinéma qui ne l'a pas laissé insensible. Sans grande perspective, le détective a décidé de prolonger son séjour dans l'hôtel des Champs-Elysées avec son ami Covet, journaliste au Crépuscule, et d'assister à quelques avant-premières dans les salles obscures. Après avoir assisté à la projection du dernier film de Lucie Ponceau, le Pain jeté aux oiseaux, Burma a la chance d'être invité chez cette actrice sur le retour. Cependant, cette dernière est victime d'une overdose. Un geste délibéré ou une tentative d'assassinat ? Burma va devoir élucider les faits et demande à Faroux de le rejoindre sur la scène de crime.

Nestor Burma revient dans la capitale pour sa nouvelle enquête qui nous plonge cette fois dans les affaires louches du septième art. Cela sera l'occasion pour lui de retrouver son métier de détective après avoir joué les gardes du corps quelques temps. Le cadre est forcément plus décontracté, show business oblige, mais la trame n'est pas moins sombre pour autant tant les noirceurs de l'âme humaine accompagnent les récits de Léo Mallet. Les rebondissements seront nombreux et l'enquête promet beaucoup de croisements d'indices. Le dessin de Barral reprend quant à lui le style si cher à Tardi, certains diront un peu cabossé, et toujours aussi expressif. Il y a également quelques pages assez drôles, tant les expressions de Burma s'avèrent cinématographiques.