Golden Guy est une série toujours en cours de parution au Japon et qui a connu dix tomes à ce jour aux éditions Nihon Bungeisha. Gai Sakurai, 39 ans, est le chef des Osagari, un petit et pauvre clan de gangsters de Yokohama dont l'homme a gagné l'admiration et la confiance. Il réunit une petite bande très individualiste et vaque joyeusement à ses occupations, lorsqu'un incident éclate. Un jeune membre de gang est assassiné. En arrière-plan, il y a un complot du clan Akane, qui est hostile au clan Osagari, et qui est à la recherche du légendaire trésor du Shogunat Tokugawa qui se trouverait chez leurs rivaux ...

Profitant de la querelle entre Gai et Noboru Kamariya, la deuxième génération de la famille Kikaku déclenche un conflit majeur qui impliquera également les Karajishi. Puis, lors d'une réunion de haut niveau entre les deux principales organisations, le président du Karajishi, Higeta, a prononcé les mots « Trésor caché des Tokugawa ». Pendant ce temps, alors que Gai et ses amis subissent un changement majeur et commencent à emprunter une nouvelle voie, un incident se produit. Le mystère du trésor de feu Isao Osagari s'approfondit, et le sang des Yakuza continue de faire rage. Dans ce tome huit, les Karajishi et la famille Kikaku sont dans une impasse tendue, mais un certain incident provoque finalement le déclenchement de la guerre. De plus, les frères Makarov, célèbres tueur à gages, attaquent en série les dirigeants de Karajishi, et l'endroit se transforme en une scène infernale de violentes éclaboussures de sang ! Et ces crocs venimeux s'attaquent à Gai Sakurai, qui vient de lancer le « Kachidoki-gumi » ... un nouveau clan ?! Lorsque nous sommes confrontés à une œuvre, et pas seulement à un manga, créée par un auteur de tout son cœur et de toute son âme, nous sommes captivés et parfois même impressionnés. De nos jours, la production numérique de mangas est devenue monnaie courante et les dessins ont subi une transformation majeure. C'est un travail très intéressant quand on regarde les planches créées entièrement numériquement, on a parfois l'illusion que n'importe qui peut les dessiner. Cependant, lorsque vous vous retrouvez face à face avec les « peintures » dessinées à la main par le mangaka Jun Watanabe et que vous regardez la vidéo de son encrage, publiée sur Twitter, vous pouvez presque ressentir un sentiment de respect. Ah... c'est du vrai savoir-faire. Les temps et les choses changent, et il en va de même pour les mangas, mais espérons que Jun Watanabe continuera pour toujours à s'en tenir à la production analogique. Le nombre d'artistes de manga capables de dessiner de telles images est en diminution constante.