Développé par Eastasiasoft Limited , Tiny Pixels Vol. 2 – Stormy Knights est un titre très minimaliste, centré exclusivement sur le gameplay, lui-même largement cyclique et répétitif. Ce principe exclut donc toute forme de narration. Il n'y a ni histoire ni univers ; la seule chose que nous connaissons, c'est notre objectif : sauver des princesses kidnappées. Le jeu nous met dans la peau d'un chevalier petit, courageux et résolument anonyme , qui se lance dans un voyage linéaire (non procédural) à travers une série de lieux classiques, affrontant des ennemis tout aussi prévisibles. Ces ennemis constituent notre principal et unique obstacle pour atteindre et libérer la demoiselle en question… dans le plus classique des classiques, où un chevalier sauve une dame kidnappée. Notons quelques remarques sur le style graphique qui, bien que banal, est en accord avec le titre de la collection, « Tiny Pixel », et plus encore avec sa philosophie : moins, c'est plus. Comme nous le découvrirons, le gameplay de Stormy Knights n'est pas particulièrement techniquement abouti, mais il possède un système capable de captiver et de captiver le joueur d'une partie à l'autre. Tiny Pixels Vol. 2 – Stormy Knights propose une série de combats 2D à défilement latéral, en un contre un . Cela se traduit par des combats plus lents et plus réfléchis, où les personnages sont notamment ancrés au sol. Il n'y a pas de sauts, mais vous avez la capacité essentielle de reculer rapidement, de vous baisser ou d'utiliser votre bouclier pour parer et/ou renvoyer certaines attaques. L'arsenal de notre petit chevalier comprend également une épée classique à moyenne portée et un sort de foudre à débloquer et à maîtriser. En tant que jeu d'action, Tiny Pixels Vol. 2 – Stormy Knights s'apparente à une structure à la Souls, avec des affrontements exigeant une réflexion approfondie, même contre les serviteurs les plus anonymes et les plus fragiles.

En résumé, il s'agit d'étudier et d'anticiper les attaques ennemies , de déterminer celles qui peuvent être parées et celles qui peuvent être esquivées, et de décider quand contre-attaquer en exploitant les pauses ou les angles morts de l'adversaire. Inutile de préciser que l'on espère procéder par coups et coups sans stratégie précise ; la mort est inévitable, et avec elle, une frustration accrue liée à une indéniable répétition du gameplay. En effet, l'aventure implique la mort permanente ; une seule défaite et il faut tout recommencer. Il y a cependant un élément roguelite à prendre en compte : les pièces. Celles-ci sont collectées à la fin de chaque combat et nous obligent à flotter rapidement dans les airs dans une sorte de mini-jeu assez oubliable. Récolter ces pièces est pourtant essentiel pour améliorer durablement et passivement les capacités de notre petit guerrier. Cela va des améliorations de santé aux bonus fixes pour nos capacités offensives. Évidemment, plus nous nous développons, meilleure sera notre aventure, même si sans entraînement, nous n'avons aucune chance de survie… surtout contre les boss, qui comptent parmi les ennemis les plus redoutables en termes de nombre d'attaques et de créativité. Une fois le boss vaincu, nous rencontrerons l'une des princesses qui, libérée de prison, nous offrira un baiser, ce qui nous permettra également de recharger légèrement notre énergie pour le prochain biome. Le pixel art de Tiny Pixels Vol. 2 – Stormy Knights est appréciable par sa simplicité et offre des environnements agréablement percutants, mais, encore une fois, assez anonymes. Hormis quelques combats de boss, même les ennemis peinent à se détacher du bestiaire classique reproduit dans des centaines de titres similaires. Il en va de même pour la bande-son , assez oubliable mais qui remplit efficacement son rôle d'accompagnement.  Comme vous l'aurez deviné, le gameplay de Tiny Pixels Vol. 2 – Stormy Knights est immédiat et accessible , mais il est aussi extrêmement minimaliste et cyclique, et n'innove pas du tout. En revanche, son côté roguelite prolonge sa durée de vie, pourtant très limitée. C'est donc une expérience agréable, mais aussi oubliable. Notez la présence de sous-titres en français, mais il n'y a pas beaucoup de textes à lire.