Cubic Odyssey
Plate-forme : PlayStation 5
Date de sortie : 14 Mai 2025
Résumé | Test Complet | Images | Actualité
Editeur :
Développeur :
Genre :
Action/Aventure
Multijoueur :
Oui
Jouable via Internet :
Oui
Test par

Nic007


7/10

Plongez dans un monde ouvert sans limites et laissez votre trace sur chaque planète, chaque système et chaque instant.

L'odyssée de l'espace.

Cubic Odyssey vous propulse dans un monde ouvert. Au début, les planètes se courbent lorsque vous atterrissez, les nébuleuses inondent votre rétine de fraîcheur, la musique vous emmène dans un voyage spatial fascinant. Mais au bout de dix minutes, vous vous retrouvez avec le joystick en main et l'expression de quelqu'un qui vient de découvrir que l'univers est un tutoriel non écrit et que vous êtes l'idiot de service. Au départ, vous avez la possibilité de créer quatre personnages, entièrement personnalisables et chacun avec une capacité spéciale différente pour quatre mondes différents et vous avez également la possibilité de jouer en ligne avec des amis. Ensuite, le jeu vous jette sur une planète miteuse dans un costume boiteux et une arme qui semble être faite de morceaux de grille-pain. Vous n'avez pas de vaisseau, aucun objectif ni même de manuel et encore moins d'indice. Le jeu vous dit de « créer des capsules d’énergie » comme si vous étiez un scientifique atomique avec dix diplômes et un cerveau quantique. Il ne vous dit pas où, comment, avec quoi. Il vous laisse là comme un idiot, cliquant au hasard et espérant que vous n'exploserez pas. Et la navette ? Vous pouvez même en rêver au début. Lorsque vous vous décidez enfin à le fabriquer, vous vous retrouvez obligé de l'alimenter avec des piles qui épuisent votre volonté de vivre. Ce n’est pas mal, au contraire : l’idée de base est même intrigante. Vous avez mille matériaux, des filtres utiles, des possibilités créatives… mais vous ne comprenez rien. Chaque objet à créer a besoin d’autres pièces, qui à leur tour nécessitent des combinaisons dignes d’un rituel satanique sur Pluton. C'est un système qui vous oblige à cliquer partout, à jurer intérieurement (métaphoriquement) et à espérer que ce fichu module énergétique se construira par miséricorde.

Au début, les affrontements sont très délicats à gérer, mais une fois que vous vous renforcez un peu, vous devenez une machine de guerre spatiale à la gâchette facile. Ce n'est pas mal de tirer, les armes pompent bien, mais après un certain temps, vous vous rendez compte que la variété est celle d'un magasin discount et que les tactiques sont nulles. L'espace de combat est sympa à regarder, mais… chaque tir vide la batterie. Vous finissez donc par éviter les ennemis non pas parce qu'ils sont effrayants, mais parce que vous en avez assez de recharger ce chargeur volant. Les batteries sont littéralement partout. Jetpack ? Batterie. Course? Batterie. Téléportation ? Piles. Vous vous faites un sandwich ? Cela nécessite probablement aussi une sacrée batterie. Au début, c'est une véritable lutte pour la survie : on économise, on gère, on planifie. Ensuite, vous réalisez que les ennemis laissent tomber des batteries comme des confettis, et tout ce système devient une blague. Cubic Odyssey vous frappe émotionnellement avec son atmosphère. Chaque planète est différente, étrange, mystérieuse. Chaque son est sélectionné, chaque musique pénètre dans votre âme. Lorsque vous trouvez un minéral et que vous entendez ce maudit « ping », votre cerveau entre en mode orgasme mental. Dans ces moments-là, le jeu vous fait tomber amoureux, bon sang. Vous oubliez l'artisanat, les piles, les bêtises. Vous appréciez l’espace et vous comprenez que sous tout ce chaos, il y a quelque chose de fort. Si vous êtes une personne têtue avec le désir d'apprendre tout par vous-même et un cœur de nerd impatient, vous allez passer un mauvais moment. Mais si vous cherchez un jeu qui vous accompagnera, vous câlinera ou même ne vous dira tout simplement pas d'aller vous faire cuire un oeuf au premier clic... alors non, il vous énervera comme peu d'autres.

VERDICT

-

Cubic Odyssey est un jeu avec un fort potentiel coincé dans une mer de complications inutiles. Il a une grande âme, il a un style qui enchante, mais il tape sur les nerfs avec des menus foireux, des mécaniques expliquées par hasard et une interface qui donne envie de jeter sa console par la fenêtre.

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