![]() Plate-forme : DVD Date de sortie : 18 Septembre 2025 Editeur : Développeur : Genre : film Multijoueur : Non Jouable via Internet : Non Test par Nic0077/10 Réalisé par Lola Doillon. Katia, 35 ans, documentaliste brillante, vit des relations personnelles instables. Sa participation à un nouveau reportage l’amène à découvrir une facette d’elle-même qu’elle ignorait, bouleversant son quotidien. Mettre un mot sur sa différence devient un tournant : pour comprendre, réparer, et peut-être s’accepter enfin. Différente, c'est l'histoire de Katia, sur diplômée, statut instable en amour comme au taf qui va découvrir "par hasard" que toutes les difficultés qu'elle rencontre dans la vie depuis toujours sont explicables par ...un diagnostic d'autisme. Ce film constitue un exposé bien intentionné, quoiqu'un peu lourd, comme si quelqu’un avait voulu résumer l’autisme au féminin à ceux qui ne le vivent pas avec des fiches bristol et un surligneur fluo. Enfin, on voit une femme indépendante "intégrée" socialement autiste, il y a des messages super importants qui sont passés sur la spécificité du profil féminin de l'autisme à haute capacité de masquage (autrefois connu sous le nom d'Asperger) malgré un scénario qui sonne parfois un peu faux et des dialogues qui tombent un peu à plat. Julie Dachez, c'est l'auteure de "La différence invisible" en BD, c'est le blog Émoi Émoi Émoi, les vidéos de Super Pépette, l'autiste qui parle. Elle connait cette sensation de vivre à contretemps. De décoder le monde avec une loupe alors que tout le monde semble lire en gros caractères. D’être trop, pas assez, décalée. D’avoir un cerveau qui carbure à 2000 mais des émotions qu’on range dans des tiroirs sans étiquette. Le handicap invisible, cette jolie formule polie pour dire : "tu n’as rien de visible, donc on attend de toi que tu fonctionnes comme tout le monde". Alors même si le film n’est pas renversant et que nous nous aurions aimé un long métrage plus subtil, même si nous avons souvent levé les yeux au ciel (par réflexe ou fatigue cérébrale, difficile à dire), il nous a fait un truc. Il a mis des mots (parfois trop appuyés) sur des sensations difficiles à ressentir. Ça remue mais c'est super bien joué. VERDICT-"Différente" n'est pas bouleversant mais il met en image une réalité méconnue et, c’est déjà pas mal. Parce qu’on parle rarement de l’autisme chez les filles, chez les femmes, chez celles qui passent leur vie à camoufler, à copier, à performer la normalité. |